Et si c’était son année, ou plutôt l’une de ses meilleures années. Après les années BMC et deux années passées à « se débrouiller » comme coureur indépendant, donc sans équipe et sans véritable structure, Martin Fanger a retrouvé à la fois la condition physique au maximum des ses capacités et un moral d’acier. Désormais leader au sein de l’équipe belge KTM Bike Vision, Martin Fanger trouve des conditions d’encadrement technique qui lui permettent désormais de se concentrer à fond sur son job de compétiteur.

A la conquête de points UCI

Tout faire pour se mettre dans les meilleures dispositions pour les échéances importantes à venir est une nécessité. Dans ce contexte, accumuler des points UCI pour améliorer son ranking afin de partir en meilleure position lors des manches de Coupe du Monde est aussi et surtout l’objectif en ce début de saison. Un positionnement en seconde partie de grille est synonyme de perte de temps dès les premiers étranglements du parcours. Un temps perdu qui ne se rattrape pas, ou alors au prix d’efforts qui finiront par se payer cash en fin de parcours.

Premier et sixième lors des deux premières manches de la 3Nations Cup en Allemagne (Sollingen) et en Belgique (Beringen), vainqueur à Londres, sur le circuit des JO de 2012, lors d’une manche du challenge national britannique (HSBC UK National Cross Country Series), second à Lostorf en Suisse (SO) pour la seconde manche de l‘Argovia Vittoria-Fischer Cup, Martin Fanger cumule les places d’honneur ce printemps. Ce week-end, il monte encore sur la boite avec une 3e place dans la seconde manche de la Coupe de France à disputée à Jeumont, dans le nord de la France.

Maintenant, place à la Coupe du Monde

Une entrée en matière qui devrait le conforter dans ses ambitions en vue de la première des sept manches de la Coupe du Monde UCI de XCO qui se déroulera le week-end prochain en Allemagne, dans le Land de Baden-Württemberg, à Albstadt plus précisément. Un circuit extrêmement technique, majoritairement en forêt, que Martin connait très bien et où un bon départ lui garantirait une position avantageuse. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.


Photo : © British Cycling Photographers

 

 

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