Soleil et température printanières sont au rendez-vous pour ma première course de la saison ! Après un voyage sans encombres jusqu’à Bavois (excepté un flot de véhicule hallucinant sur l’autoroute pour cause de salon de l’auto) j’arrive à Bavois. Un seul genevois à l’horizon, Damien Anderegg qui a également fait le déplacement en terres vaudoises.

Dossard, signature de la feuille de départ, procédure classique, je pars m’échauffer tranquillement en tenant compte au maximum de la bise qui souffle fort sur la plateau et je me demande si mes 808 sont un bon choix pour cette course. Direction la ligne de départ où les coureurs prennent place tranquillement, nous sommes 105 sur la ligne. Le tour sous conduite se déroule très très lentement, mais la tension est bien présente et j’ai le sentiment que tous n’attendent qu’une seule chose, que la voiture s’écarte.

Aussitôt que nous entamons la petite montée du pont de l’autoroute, klaxon et départ et première grosse montée d’acide. Je m’accroche pour rester dans ce peloton qui désormais roule à plus de 60 km/h, 65 km/h par endroit. J’ai mal partout, le coeur dans la gorge et les picotements dans tout mon corps. Un effort payant car je suis maintenant dans le peloton et je m’y trouve bien. Sur le grand bout droit avec la bise de face je craignais que mes roues me pénalisent mais ça passe sans encombres. Au 3ème tour un groupe tente l’échappée, rejoint par un deuxième. Les échappés se regrouperont et resteront à six à une trentaine de secondes du peloton qui ne semble pas décidé à organiser la chasse.

L’arrivée est maintenant proche et ça commence à jouer des coudes pour le sprint. Je me place sur la gauche de la route au détriment d’une bonne aspiration dans les bordures qui se forment, mais mon choix s’avérera judicieux car comme je l’avais imaginé, ça chute ! Je termine donc dans le premier peloton, 31ème à 38″ du Vaudois Gaël Suter qui remporte la course.

Je termine satisfait de cette première course. Même si les sensations ne sont pas encore au top, je me dois d’être content compte tenu de ma fracture de l’épaule au mois de décembre.

Stéphane Muller

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